Entretien de piscine naturelle
Nos piscines naturelles à filtration biologique sont des écosystèmes aquatiques, qui pourraient vivre en théorie sans intervention humaine.
L'équilibre de cet écosystème est assuré par un ensemble d'éléments interagissant entre eux. L'eau et son environnement constituent donc un ensemble vivant.
Les parois du bassin de baignade se recouvrent d'un biofilm (comme sur les galets d'une rivière) et cela participe à l'équilibre.
Il serait illusoire de vouloir s'en débarrasser, il peut être réduit, mais il aura tendance à se reconstituer sans cesse.
Les différents cycles du vivant qui vont s'opérer dans nos piscines naturelles vont également entrainer un dépôt de «cendres biologiques» au fond du bassin.
L'entretien représente une partie non négligeable de temps à consacrer à la baignade naturelle, il se limite bien souvent à une surveillance générale du système et à quelques actions tout au long de la saison :
- Tailler deux fois par an (en fin de printemps et avant l'hiver) les plantes afin qu'elles se développent correctement (certaines sont plus envahissantes…) et ne se décomposent pas dans l'eau.
- Vérifier ponctuellement la proprété des pré-filtres mécaniques (rinçage des paniers des skimmers et de celui de la pompe au jet d'eau).
- Ramasser régulièrement les feuilles, algues, débris et cendres biologiques déposés au fond et qui pourraient obstruer les grilles d'aspiration ou gêner les plantes immergées.
- Brosser et aspirer le fond et les parois de votre bassin de baignade. Le biofilm peut être réduit bien que son intérêt est important pour la filtration. Une prise balai permet d'aspirer et l'usage d'un robot hydraulique peut aider à l'entretien de la zone de baignade du bassin, facilité par un fond et des parois lisses.
- Hivernage du bassin. Lorsque la température de l'eau descend en dessous de 12°C, la vie s'endort. L'hivernage du bassin est conseillé en retirant la pompe du local et en la remisant dans un lieu sec et protégé du froid. Par contre, pas d'inquiétude pour le gel, la structure « souple » de nos bassins ne craint rien.
